vendredi 30 septembre 2016

Mon jardinet (fin août et septembre 2016)

Ce cantaloup avait la taille d'une grosse pomme

J'attendais impatiemment le moment de cueillir mes cantaloups. Un soir, je suis arrivée au jardin et je trouvais que mon plus gros melon avait l'air attaqué. En fait, il était trop mûr et avait commencé à ramollir et à se marbrer de couleurs non comestibles. J'ai quand même pris quelques bouchées au centre pour y goûter. J'ai ensuite cueilli mon plus petit melon, qui était jaune et prêt, finalement. Il était bon, mais pas tellement sucré.

Mon chou frisé Lacinato continue de croître. Il est un peu mangé, mais ça fait rien
Avez-vous de la ciboulette à l'ail? Qu'est-ce que vous en faites?
On dirait bien que j'ai des fraisiers qui produisent à l'automne
  

Sur mon balcon, j'ai planté des haricots achetés chez Lufa. Les fruits sont énormes et très tendres.

  

Plusieurs variétés de moutarde poussent dans ce pot. Il faudrait bien que je les cuisine.



Au début de l'année, j'étais confiante. Je ne pouvais quand même pas récolter moins de pommes de terre que l'année précédente! Eh bien oui. J'ai attendu trop longtemps pour les récolter et elles commençaient à se gâter, mais elles étaient absolument savoureuses. Cela dit, ma carrière de cultivatrice de pommes de terre en pot est révolue.


Ma première tresse d'ail à vie. Ça paraît.

Graines d'aneth pour cuisiner pendant la saison froide
Graines d'épinards sauvages à offrir. Ça se resème tout seul dans mon jardin.

samedi 24 septembre 2016

Cuba : Poules, poulets, dindons, coqs, etc.

Aimez-vous les poules?



Ma première poule cubaine était très urbaine. Je ne savais pas que je serais totalement fascinée par les poules et les coqs que je verrais courir un peu partout sur l'île. Contrairement à ici, les poules (du moins une partie d'entre elles) sont libres et se promènent à travers champs et villes. Elles parcourent beaucoup de millage.

Baracoa

Au Parque Nacional Alejandro de Humbolt

Playa Maguana

Quand on fait de la plage en voyage, les dangers sont multiples. On a toujours peur de se faire voler ses affaires et on surveille la circulation sur la plage pendant qu'on se baigne. Parfois, ce sont les humains qui sont louches, d'autres fois, ce sont les singes qui ouvrent les sacs pour manger les lunchs. À la Playa Maguana, j'ai plutôt vu des poules territoriales qui ne s'en laissaient pas imposer. Je m'amusais à les suivre pour les photographier. Elles étaient tout simplement trop belles.

Playa Maguana

Viñales

Coq majestueux sur la place centrale
Juste à côté de la place centrale


La casa où nous avons passé cinq nuits était située en retrait du village. Tout au long de la journée, nous entendions de nombreux piaillements en mouvement. C'était les cris des poussins qui suivaient leur mère un peu partout dans les champs. J'ignorais qu'ils pouvaient se déplacer aussi vite.



Ce vidéo présente la vue que nous avions du toit de la casa. Vous entendrez aussi les fameux piaillements.

Voyez-vous les deux poussins cachés dans les jupes de leur mère?



Lors d'une excursion, nous nous sommes arrêtés dans une finca (une fermette). Ma mère a commandé une eau de coco et après l'avoir terminée, le guide a pris la noix de coco et est allé la découper en morceaux avec une machette. Les poules, les dindes et tous les autres l'ont encerclé pour se jeter sur les morceaux de noix.

jeudi 22 septembre 2016

Soupe froide végétalienne au concombre et au babeurre

Je fais un tout petit saut sur le blogue ce soir pour vous montrer la soupe froide végétalienne au concombre et au babeurre (Chilled Cucumber Buttermilk Soup) du Non-Dairy Evolution Cookbook. C'est l'un des petits du rejuvelac et du babeurre cru fermenté dont je vous ai parlé il y a quelques semaines.

 

J'avais de gros doutes quant à cette soupe. Au moins, elle était simple : concombres, oignon cru, babeurre, sel et poivre, huile d'olive.

Verdict. C'est bon. C'est spécial. J'avais un peu l'impression de boire du yogourt salé. Ça vous dit?

samedi 17 septembre 2016

Santiago de Cuba : Manger végane au resto

 

Nous ne sommes pas restées longtemps à Santiago de Cuba. Nous sommes parties de Baracoa en colectivo sur l'heure du dîner, nous avons fait un petit arrêt à Guantanamo chez des passagers qui nous ont offert de venir nous restaurer chez eux, puis nous sommes arrivées dans la deuxième ville du pays à 18 h. Nous sommes reparties le lendemain vers l'heure du souper.

La Plaza de la Revolución

À Cuba, les chauffeurs de colectivo vous déposent où vous voulez. Comme nous n'avions pas d'hôtel et que nous voulions acheter un billet pour nous rendre à Trinidad dans l'autocar de nuit du lendemain, nous sommes débarquées à la gare routière. Au guichet de Viazul, nous avons attendu, fait la file, puis nous avons donné nos noms pour que le commis les inscrive sur la liste pour l'autocar du lendemain. Le lendemain, nous avons dû arriver plus tôt pour attendre, faire la file, redonner nos passeports, attendre de nouveau, puis finalement nous faire appeler pour payer, obtenir les billets, enregistrer les bagages, et bien sûr, attendre ensuite que l'autocar arrive. Le tout dans une salle fermée, vitrée, en plein soleil, avec une climatisation hors fonction. C'est bien compliqué de prendre l'autocar là-bas, c'est pourquoi les colectivos sont généralement plus agréables.Et moins chers. Et plus rapides.

  

Après avoir survécu à cette terrible épreuve, j'ai trouvé un téléphone public et appelé au moins 5 casas du Lonely Planet et du Routard avant d'enfin trouver une chambre disponible. La casa en question était charmante, le propriétaire était exceptionnellement serviable et nous avions une superbe vue. Bon, il y avait aussi de la construction sur le toit à côté et, le lendemain matin, les travailleurs nous envoyaient des bisous. Ah ah ah!

  

Nous avons soupé au resto Matamores. J'étais un peu découragée de devoir commander du riz et des légumes. Mais étonnamment, mon riz primavera et mon plat de légumes sautés créoles (vegetales salteados a la criolla) étaient exquis. Chaque bouchée était un véritable plaisir.


Avant de rentrer, nous avons écouté un peu de musique en face de la casa de la trova. On trouve plusieurs casas de la trova à Cuba, qui sont fréquentées tant par les Cubains que par les touristes. On y vient pour danser et écouter la musique cubaine traditionnelle.

 Plaza de Marte. Un parapluie = Un parasol. On voit au centre la colonne des anciens combattants, coiffée d'un bonnet phrygien.

Il faisait très chaud et nous nous sommes laissé convaincre par un chauffeur de bici-taxi de retenir ses services pour faire le tour du circuit touristique moyennant une somme dérisoire. C'était presque gênant de le voir pédaler ainsi sous un soleil de plomb et nous débarquions de temps à autre pour alléger sa charge et aller plus vite. Nous avons parcouru pas mal de chemin dans le Santiago résidentiel, sans manquer évidemment de récolter bisous soufflés et autres gestes et paroles équivoques le long du chemin.

 

Cette zone était en réparation, conséquence de l'ouragan Sandy qui a frappé Santiago il y a quatre ans.



Voici notre chauffeur, notre taxi et le Cuartel Moncada, un musée qui vaut apparemment le détour, mais que nous avons simplement utilisé pour assouvir un besoin primaire. Je n'ai pratiquement visité aucun musée à Cuba, même s'il y en a un peu partout au pays. Il faudra que j'y retourne. Le Cuartel Moncada fait partie des incontournables. Ce musée retrace le début du combat de Fidel Castro, qui avait attaqué cette caserne avec ses troupes en 1953. Le cuisant échec qu'il avait alors essuyé ne l'a visiblement pas trop découragé.

 Parque Céspedes 

Nous avons pris un taxi motorisé pour revenir au centre historique (casco histórico) afin de voir l'essentiel de la ville avec le peu de temps qu'il nous restait. Nous avions faim et avons mangé au restaurant sur la terrasse de l'Hôtel Casa Grande. Mon fidèle Lonely Planet promettait de la bouffe ordinaire et un service inexistant et c'est ce que nous avons eu. Mais il y avait une brise, et la vue était magnifique.

 
Autres points de vue du Parque Céspedes depuis le restaurant

 

J'ai mangé un spaghetti à la crème de tomates.

 

Et j'ai profité de la terrasse avec une boisson à base de rhum dont j'oublie le nom.

 

mardi 13 septembre 2016

Camping au parc national des Grands-Jardins

 Sentier Le Gros-Pin

Il y a quelques semaines, je suis allée camper au parc national des Grands-Jardins. Ce parc est membre du réseau de la Sépaq et est situé dans Charlevoix, à une trentaine de minutes de Baie-Saint-Paul. Comme je l'ai fait il y a 6 ans (déjà!) lorsque je suis allée camper au parc national du Mont-Orford, j'avais envie de vous montrer ce qu'un végane peut manger en camping.

Je n'avais jamais vu autant de bleuets sauvages
 Pâtes et salade pour notre arrivée
La Chouenne
Une barre sans miel en admirant le paysage
   

Pour déjeuner, j'avais préparé le granola au cacao et aux baies de Goji de Let Them Eat Vegan et j'avais apporté des berlingots de lait de soya qui ne nécessitent aucune réfrigération. Un matin, j'ai aussi ouvert une conserve de pâté végétarien achetée au Petit Marché Végé. Avec du pain trop grillé, de la moutarde et de la laitue, c'était savoureux. Ça me rappelait le Paris Pâté.

Nous nous sommes baignées au lac Georges en route vers le sommet du mont du Lac des Cygnes. C'était vaseux et frette, et surtout, agréable.


Un GORP de pois chiches que j'avais préparé à Montréal. Je les ai malheureusement laissés trop longtemps au four et ils goûtaient le brûlé. C'était quand même plutôt bon. Je ne connaissais pas le terme « gorp », qui fait référence à un mélange du randonneur. Traditionnellement, il est à base d'arachides et de raisins secs (GoodOldRaisinsandPeanuts), mais dans la recette que j'ai dénichée dans un magazine, il fallait des pois chiches. Je devais aussi ajouter des fruits séchés juste avant de le manger, mais ça m'est sorti de la tête.

Vue du sommet du mont du Lac des Cygnes. On voit le fleuve au loin.

Salade de quinoa et légumineuses préparée à Montréal

Qui dit camping, dit feu de camp. J'adore les feux de camp. Et je déteste lorsque mes voisins font cuire des animaux dans ma cour et que mon appartement sent le bacon. 



J'ai préparé un mélange à bannique avant de quitter Montréal, mais j'ai ajouté trop d'eau au moment de la préparer. C'était trop liquide pour tenir sur le bâton. Nous l'avons donc fait cuire sur du papier d'aluminium. Ça goûtait la pâte à crêpes.


 
Randonnée dans la taïga

Je n'avais jamais vu autant de lichen. C'était très impressionnant. Et comme il pleuvait, le lichen et la mousse étaient gorgés d'eau.

 

Un soir où mes bizarres de compagnes avaient envie de manger de animaux pour souper, j'ai sorti mes soupes. Les ramens goûtaient les ramens, et comme je n'en mange pas plus de quelques fois par année, c'était réconfortant à souhait. La soupe aux haricots était vraiment bonne et a fourni amplement de protéines à mon corps.

 

J'étais responsable d'un souper. J'ai préparé des tacos.  Les tacos de maïs gonflaient (!) sur ce machin et prenaient rapidement de jolies teintes brûlées.

Cette purée d'haricots pinto est succulente
Station d'assemblage : purée de haricots dans le cul de poule, salsa, crème sure végétale, laitue, coriandre et tomates.
 

J'avais aussi apporté des limes. À la maison, j'avais mis des frisettes de soya (soy curls) dans un sac de plastique avec des épices et de la levure alimentaire. Pour préparer le repas, j'ai versé de l'eau dans le cas pour hydrater les frisettes, puis je les ai fait revenir dans un poêlon avec un oignon rouge.

Salade de pâtes sur la plage en attendant le traversier pour Rivière-du-Loup
Je termine sur une note très gastronomique. Et le fleuve.