Si je fais un bon roulement de certains aliments dans mon garde-manger comme les pâtes, la levure alimentaire, les huiles, les vinaigres ou le riz, d'autres reposent sur les tablettes un peu trop longtemps pour diverses raisons : certains aliments ne me plaisent pas trop, d'autres me sont méconnus et je ne sais pas trop comment les cuisiner, etc.
Dans le cadre du Mois Vegan, j'ai donc décidé de cuisiner des aliments que j'ai chez moi, mais que je ne cuisine à peu près pas. J'espère ainsi les (re)découvrir et trouver des façons intéressantes de les cuisiner.
J'ai acheté de la farine de pois chiches deux fois dans ma vie. J'ai fini par jeter le premier sac, car il traînait au congélateur depuis longtemps et il avait fini par goûter le congélateur. Quant au deuxième sac, je me le suis procuré il y a quelques mois et je l'ai rangé dans le garde-manger. Il est bon jusqu'en 2013, ce qui devrait me laisser le temps de le finir.
Les pois chiches sont possiblement mes légumineuses favorites, mais je trouve que la farine de pois chiches donne un goût particulier aux plats, un goût auquel il faut s'habituer. Mon copain, par exemple, n'aime vraiment pas ce goût, et je me rappelle avoir essayé des recettes qui étaient gâchées par la farine de pois chiches.
Cette fois-ci, j'ai opté pour une recette toute simple de mon nouveau livre World Vegan Feast, soit l'omelette à la farine de pois chiches (Chickpea Flour Omelet ou Gujarati Chilla). C'est une adaptation d'une recette traditionnelle de l'Inde, pays où on utilise abondamment cette farine.
Ces omelettes sont fabriquées à partir de quelques ingrédients seulement (eau, farine de pois chiches, sucre, sel, curcuma), et on les cuit dans un poêlon antiadhésif. J'ai fait la variante suisse (Swiss-Style Omelet), sans les tomates qu'il faut autrement mettre dans la pâte. Cette omelette est farcie de pommes de terre en dés et d'oignons caramélisés, nappée de la sauce blanche du même livre et garnie de persil – j'ai pris de la coriandre –, de sel, de poivre et d'imitation de bacon.
Même si j'avais plus l'impression de manger une crêpe qu'une omelette, ce repas était spectaculaire. Cette « omelette » change des crêpes repas au blé, et permet de profiter des bienfaits nutritifs des pois chiches. Le goût de la farine de pois chiches est décelable, mais pas trop. J'ai hâte d'essayer les autres variantes de Bryanna, car c'est une recette simple qui demande peu d'ingrédients et peu de temps.
J'ai vérifié si j'avais déjà montré des plats avec de la farine de pois chiches sur ce blogue, et le seul billet que j'ai trouvé concerne également une crêpe!
En faisant des recherches sur la farine de pois chiches, j'ai vu qu'on pouvait également s'en servir pour faire un masque exfoliant maison. Ça m'intrigue et je me promets d'essayer.
Aimez-vous la farine de pois chiches? Quel genre de plats faites-vous?
C'est vrai que le goût de cette farine n'a rien à voir avec celui des pois chiches. Moi j'aime bien.
RépondreEffacerTon omelette a l'air succulente. C'est fort inspirant.
Merci.
habituellement, ce qui me fait acheter de la farine de pois chiche sont les recettes de fausses viande, pour l'ajouter au seitan ou autre galette de gluten.
RépondreEffacerOula, la deuxième photo est digne d'un livre de recettes de grands chefs ! Même si c'est une recette "simple" comme tu dis...
RépondreEffacerGénial! J'adore l'idée de consacrer une semaine aux aliments négligés! Ces crêpes ont l'air délicieuses!
RépondreEffacerbonjour, pourrais t on avoir les quantites de chaque element r cette recette????
RépondreEffacerBien sûr. Si vous m'envoyez un courriel, je vous communiquerai la recette avec plaisir.
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