lundi 25 mars 2013

Tranches déli Tofurky style rosbif sans viande

Je n'achète pas souvent de tranches de simili-viande, mais elles sont pratiques et font changement. Je sais pertinemment que ce n'est pas le cas de tout le monde, mais je n'ai jamais goûté une marque ou une variété qui ne me plaisait pas.

  

Je n'avais pas encore goûté aux tranches déli de Tofurky, mais j'ai gagné des coupons pour des produits gratuits, alors j'en ai profité pour essayer les tranches de rosbif. J'ai bien aimé et je crois que la texture des tranches Tofurky est supérieure à celle des autres tranches que j'ai déjà mangées.

 

Je me suis fait un sandwich avec du pain maison, de la bette à carde, des copeaux de Daiya, de la moutarde de Dijon, un mélange de mayo végétalienne et de raifort, des tranches de tomates et, bien sûr, des tranches de rosbif. C'était délicieux. Comme vous pouvez le constater, j'ai tenté d'empiler mes tranches comme sur la photo de l'emballage. Je vous le dis, c'était encore meilleur ainsi!

dimanche 24 mars 2013

Je mange avec ma tête d'Élise Desaulniers

Il y a belle lurette, je m'étais promis, et vous avais annoncé, une critique de Je mange avec ma tête d'Élise Desaulniers, un essai sur les conséquences de nos choix alimentaires paru en 2011 chez Stanké. L'ouvrage s'intéresse plus particulièrement au Québec, présente des données actuelles et nous propose de réfléchir à ce que nous mangeons et aux choix que nous faisons sans toujours offrir de solution toute prête.

Son auteure, Élise Desaulniers, occupe de plus en plus de place dans les médias. J'ai personnellement appris son existence il y a plusieurs années grâce à son excellent blogue Penser avant d'ouvrir la bouche, mais elle blogue aussi sur Voir.ca, elle donne des conférences et des cours sur l'éthique de l'alimentation et on l'entend régulièrement à la radio. C'est la John Robbins du Québec.

Je dirais d'emblée que Je mange avec ma tête est à l'image du blogue Penser avant d'ouvrir la bouche, qui exige une certaine concentration et ne fait pas bon ménage avec la lecture en diagonale. Si Penser avant d'ouvrir la bouche est parfois très cérébral pour qui n'a plus l'habitude des textes argumentatifs ou philosophiques, Je mange avec ma tête est tout de même d'abord plus facile et j'ai rarement eu à relire un paragraphe pour bien saisir le propos. Mais je dois dire que je réfléchis toujours mieux devant un document papier que devant un écran. La prose d'Élise Desaulniers est comme toujours irréprochable et ses arguments sont étayés par de très nombreuses sources présentées en fin de volume. L'auteure ne laisse rien au hasard et si elle émet une opinion, elle l'indique très clairement.


Si Élise Desaulniers est végétalienne depuis quelques années et s'intéresse ici aux questions alimentaires, elle ne se contente pas pour autant de comparer l'alimentation végétalienne et l'alimentation traditionnelle. Elle aborde la plupart des enjeux actuels, que ce soit les fermes industrielles, les organismes génétiquement modifiés, les pesticides, la pollution, le gaspillage alimentaire, le commerce équitable, la consommation d'aliments cultivés et produits localement, les aliments biologiques et la santé.

Son approche cartésienne m'a plu et plaira sans doute aux gens qui redoutent un peu de lire un ouvrage qui touche de telles questions. L'auteure fait preuve d'une grande objectivité et fait beaucoup plus appel au sens critique qu'aux émotions. Les questions de souffrance animale ne sont certes pas écartées, mais elles sont abordées autrement. Il n'est pas question ici, comme dans le film Terriens, de nous faire vivre les mêmes émotions que celles suscitées par les séquences vidéo où l'on voit des animaux en piètre état qui sont visiblement en détresse. Ce dernier type de documents peut être révélateur pour bien des gens et le traumatisme qu'il engendre facilite grandement la transition vers un régime végétalien (ou rend carrément même impossible le retour à une alimentation traditionnelle), mais je crois qu'il éloigne aussi des gens qui souhaitent s'informer sans se faire assaillir par de telles horreurs.

Je suis végétalienne depuis plus de dix ans et j'ai lu bon nombre d'ouvrages sur l'alimentation végétalienne et l'éthique animale, mais cette lecture a rafraîchi mes connaissances en plus de m'apprendre un nombre incalculable de choses.

Saviez-vous que c'est en raison de l'ajout de vitamines A et D à l'alimentation des poulets que les éleveurs ont pu choisir de les priver du soleil et de l'extérieur? Que le boeuf haché, c'est généralement de la vache hachée? Je ne sais pas pour vous, mais pour moi, l'expression « boeuf haché » me fait spontanément penser à de la nourriture, alors que l'expression « vache hachée » me fait penser à un animal dans une scène apocalyptique.

Les progrès scientifiques et l'industrialisation ont aussi permis de faire une sélection génétique chez les animaux. Ainsi, les poules pondeuses répondent à certains critères. Comme les poules ne vivent pas éternellement, les éleveurs leur font faire des petits : les poulettes deviendront à leur tour des poules pondeuses, tandis que les poulets, eux, ne pourront évidemment pas pondre d’œufs sans non plus pouvoir devenir des poulets à chair, car ils ne répondent pas aux critères de l'industrie. En effet, les poules pondeuses et les poulets à chair appartiennent bien à la même espèce, mais ils ne sont pas issus de la même sélection génétique. Lorsque vous achetez des œufs, la poule qui vous l'a pondu n'a pas été abattue, mais ses poulets, eux, si. En fait, ils ne bénéficient même pas d'un traitement de faveur pour « enlever » leur souffrance avec un pistolet à percuteur lorsqu'on les tue : règle générale, ils sont littéralement broyés vivants.

Je cite Élise Desaulniers sur la sélection génétique : 

[…] Presque tous les animaux d'élevage sont voués à souffrir du simple fait de leur constitution : structure osseuse trop faible, difficultés à se déplacer, problèmes cardiaques. C'est un peu comme si l'on avait donné naissance à des personnes handicapées de façon volontaire et programmée. En fait, ces animaux, souvent incapables de se reproduire naturellement, peuvent difficilement vivre plus vieux que l'âge auquel on a prévu de les tuer. […] Mais le fait qu'ils soient plus « artificiels » que « naturels » ne doit pas nous faire oublier que leur souffrance, elle, est bien réelle.


Comme je l'ai mentionné, Élise Desaulniers donne une très bonne vue d'ensemble de tout ce que l'on retrouve dans nos assiettes. Aussi consacre-t-elle un chapitre fort instructif aux poissons. Elle passe en revue la pêche en mer (surpêche, chalutage, prises accessoires, etc.) et s'intéresse aux poissons d'élevage. Je ne savais pas que bien souvent, le saumon de l'Atlantique, c'était du saumon que l'homme place en mer (en fait, dans des cages et des filets)... on est loin aussi du saumon qui mène sa vie comme il l'entend jusqu'à ce qu'un pêcheur l'attrape.

J'ai aussi appris que l'aquaculture était très polluante :

Trois saumons [en aquaculture] produisent autant de déchets qu'un être humain.


Sur les prises accessoires :

Lorsque l'on achète un kilo de crevettes au supermarché, c'est [...] au moins cinq kilos d'animaux marins gaspillés qu'il faut ajouter sur la balance!


L'auteure s'étend longuement sur le concept de douleur (chez les poissons, notamment) et réfute, avec une approche philosophique, dix arguments qu'on entend souvent pour justifier la consommation de viande.

Si Élise Desaulniers se penche sur le cas du Québec, elle ne manque pas de comparer nos progrès à ceux d'autres pays. C'est une bonne façon de voir si certains objectifs sont réalistes ou non. Par exemple, dans certains pays d'Europe, la castration des porcs doit nécessairement se faire sous anesthésie. À quand une telle mesure chez nous?

Si vous suivez un tant soit peu Élise Desaulniers, vous n'êtes pas sans savoir qu'elle a fait paraître un deuxième ouvrage la semaine dernière : Vache à lait. Je ne me le suis pas encore procuré, mais cela ne saurait tarder. On en parle ici, ici, ici et ici, notamment.

Je mange avec ma tête est à mon avis un incontournable pour ceux qui ne connaissent pas bien l'envers de leur assiette... et croyez-moi, on n'en sait jamais assez. On y trouve une mine de renseignements et de pistes de réflexion qui sauront stimuler vos neurones. C'est pourquoi je vous recommande chaudement d'aller en chercher un exemplaire en librairie.

J'avais également envie de faire tirer un exemplaire de Je mange avec ma tête sur Vegan à Montréal, alors j'ai profité de ma visite de l'EXPO Manger Santé et Vivre Vert pour acheter un exemplaire signé des mains mêmes d'Élise Desaulniers. Vous voulez courir la chance de le gagner? Inscrivez-vous au concours! Vous avez jusqu'au 4 avril 2013 pour participer et le concours est réservé aux personnes qui ont une adresse au Canada.  J'annoncerai la personne gagnante le 6 avril 2013.

Pour participer, vous n’avez qu’à laisser un commentaire sous cet article. De plus, vous aurez droit à une participation supplémentaire si vous mentionnez ce concours sur votre blogue, votre compte Facebook ou Twitter. Le cas échéant, laissez un autre commentaire pour me dire que vous avez parlé du concours. Et si votre commentaire n’est pas lié à une adresse de courriel (par exemple un compte Blogger ou WordPress), veuillez indiquer vos coordonnées dans les commentaires afin que je puisse vous joindre, ou encore revenez sur Vegan à Montréal le 6 avril pour savoir si vous avez gagné.

Bonne chance à tous!

jeudi 21 mars 2013

Retour sur l'EXPO Manger Santé et Vivre Vert 2013

Dimanche dernier, je suis allée à l'EXPO Manger Santé et Vivre Vert au centre-ville. Je suis arrivée vers 13 heures et je pensais manquer de temps pour tout voir, mais finalement j'ai pu visiter la plupart des kiosques, sans toutefois assister aux conférences. Par contre, en lisant les comptes rendus de Cuisine etc., de Dcouverte culinaire, de Mokajo, de Nouveau Vegan, de Retour vers la santé, de Soya et chocolat et de Vivre VG, je m'aperçois que j'ai raté des stands! Il faut dire que la foule était bien compacte, que je ne me sentais pas très bien et que j'ai parfois tourné les coins ronds.



Je m'étais fixé une limite assez généreuse pour mes achats, mais finalement, ce n'est pas mon budget qui a mis fin à mes dépenses, mais plutôt mon chariot de magasinage, qui était plein à craquer. J'avais même peur qu'il s'effondre sous le poids des articles. Malgré tout, j'ai dépensé la jolie somme de 175 $, en plus de l'entrée (12 $).

Voici ce que j'ai acheté.

  

Sur la recommandation d'une amie, je me suis arrêtée au stand de Yupik, qui ne m'aurait pas attirée autrement. Les prix étaient spectaculaires. Pour 12 dollars, j'ai eu 3 sacs de sucre, un sac d'abricots sans sulfites, un sac de graines de citrouille et du kaniwa. Tout était biologique. Je n'ai jamais cuisiné ni mangé de kaniwa, alors vos suggestions sont les bienvenues.

  

Dans la rangée du fond, il y avait un stand de Sel Noir Cuisine qui, si j'ai bien compris, est un traiteur et un organisateur d'événements gastronomiques végétaliens. Chacune de ces barres m'a coûté 5 dollars. Celle au Pasilla était bien piquante, goûteuse, et nous l'avons dégustée avec beaucoup de plaisir. Mais comme j'adore le chocolat aux agrumes, j'ai encore mieux aimé celle à l'orange sanguine. Il m'en reste quelques carrés pour demain... miam! À côté de Sel Noir, il y avait d'autres stars végétaliennes : Dominique Dupuis, MariEve Savaria et Élise Desaulniers.

  

J'ai acheté du Miso Damari pour la première fois. À 12 $, je trouvais que c'était dispendieux, mais j'ai vu par après qu'il coûtait au moins quelques dollars de plus en épicerie. Avez-vous des conseils à me donner au sujet de ce produit?

J'ai aussi acheté une nouvelle salsa (3 dollars je pense) parce que ça faisait longtemps que j'avais acheté de la salsa et j'aime bien ça de temps à autre.

Au kiosque d'Entreprises 1804, dont la spécialité est la gastronomie haïtienne, on faisait goûter à des biscuits soda tartinés de beurre d'arachide au piment habanero. C'est très piquant et on goûte bien la saveur du piment habanero. Les seuls ingrédients sont des arachides et des piments. Ce fut un coup de cœur pour moi et je me suis empressée d'acheter un pot. Je me suis aussi laissé tenter par un pot d'assaisonnements qui sentait divinement bon. Chaque pot m'a coûté 5 dollars. J'ai extrêmement hâte de cuisiner avec ces produits.

Enfin, j'ai fait quelques achats au stand des Épices de Marie Michèle. J'avais adoré le Mélange du jardin acheté l'an dernier et j'étais à sec, alors j'ai repris un pot. J'ai essayé une autre huile (du Jardin), mais je suis déçue, car elle ne goûte que l'huile d'olive. Peut-être que les épices n'ont pas encore eu le temps de donner tous leurs parfums à l'huile? L'huile d'olive Piquante que j'avais achetée l'an dernier est bien meilleure, mais je ne voulais pas en racheter, car j'utilise encore cette bouteille à laquelle je rajoute périodiquement de l'huile. J'ai aussi pris la fleur de sel Ail et Persil. J'ai eu l'occasion de l'utiliser un peu cette semaine et je l'adore (autant que la Fleur de sel Paprika Fumé achetée l'an dernier). Ces trois produits m'ont coûté 20 dollars en tout.

  

Au stand de semences biologiques des Jardins de l'Écoumène, j'ai acheté des semences de pois Dwarf Gray Sugar, de mesclun Crucifères de Base, de haricots variés et de mesclun Crucifère varié de luxe. C'était 3 dollars le sachet.

  

À la Maison Le Grand, j'ai goûté, puis acheté les nouvelles sauces rosées. Elles sont à base de tofu et arborent fièrement le logo Vegan. Nous avons mangé la classique un soir cette semaine avec des pâtes et j'ai adoré. Un sachet fournit à peu près assez de sauce pour deux adultes et un enfant. À l'Expo, c'était 3 sachets pour 10 dollars. Par contre, je peux vous assurer que je n'en achèterai en épicerie que si je suis vraiment mal prise, car le prix régulier frôle les 6 dollars.

 

J'ai acheté des graines de chanvre (7 dollars je pense), deux pâtés Porat (7 dollars pour les deux) et, comme l'année passée, du poulet végétalien aux champignons shiitakes de Paradis Végétarien Chi-Ming (12 dollars).

  

Des croustilles que nous avons bien aimées et presque terminées (2,50 $ je crois), de l'huile d'olive à la truffe (pour un cadeau), du beurre végé des Vivres (6 dollars... et j'ai eu un coupon échangeable contre une soupe gratuite!), de l'huile de graines de chanvre (10 $), du vinaigre de cidre (12,75 $) et deux bouteilles de Gingo (6 dollars je pense). J'ai goûté au Gingo par curiosité, mais je m'attendais à ce que ce soit trop sucré pour mes goûts... Ce fut un autre coup de cœur. La boisson est hyper puissante, elle contient beaucoup de gingembre. C'est en fait du gnamakoudji, une boisson ivoirienne. Je regrette de ne pas en avoir acheté quelques bouteilles de plus.

Pour mes achats 2012, c'est par ici.

Et vous? Quels ont été vos coups de cœur? 

samedi 16 mars 2013

Haricots frits

Je suis tombée en amour avec les purées de légumineuses en Amérique latine, où j'ai souvent mangé des frijoles plusieurs fois par jour. Les purées étaient toujours très bonnes, surtout quand elles ne contenaient pas de lard!

Un délicieux brunch : salade de chou mariné, feta végétal, haricots frits, Vegg et pain maison bien beurré

Depuis ce temps, j'en fais assez régulièrement à la maison en suivant la recette de La Dolce Vegan, mais j'ai récemment essayé les haricots frits (Home-style Refried Beans) de Viva Vegan pour faire changement.
 
Tortillas avec bette à carte, riz au curcuma, levure alimentaire, haricots frits, sauce sriracha et salsa

Ces haricots sont très bons, au point où j'en ai refait la fois suivante au lieu de retourner à La Dolce Vegan. La marche à suivre est simple, mais il faut quand même attendre un moment avant de manger, le temps que le tout mijote un peu.
Autre brunch : salsa, toasts, épinards, salade au jicama, haricots frits, salade crémeuse à la poire et au tempeh, Vegg

Aimez-vous les haricots frits? Si vous voulez essayer la recette du livre Viva Vegan, c'est par ici. Je vous la conseille. Pour ma part, je sais que je ferai la rotation entre la recette de Viva Vegan et celle de La Dolce Vegan.

vendredi 15 mars 2013

Craquelins Soleil

Le mois dernier, lorsque j'ai temporairement intégré quelques plats crus à mon alimentation, je me suis procuré des craquelins Soleil de Crudessence. Les craquelins crus me plaisent généralement beaucoup, même s'ils sont moins tentants que les craquelins ordinaires, gras et très salés. Comme le prix des craquelins crus est aussi plutôt prohibitif et que je ne suis pas crudivore, c'est un achat excessivement occasionnel. Je préfère en manger quand il y a des dégustations!

Partie d'un dîner cru : craquelins, mayo crue, aneth et pousses de lentilles et de pois

Ces craquelins Soleil sont très bons, mais ils ne sont pas incontournables non plus. On goûte beaucoup le lin et les tomates séchées, alors si vous êtes de ceux qui n'aiment pas ces aliments — je pense en particulier au goût particulier du lin, facilement décelable dans l'huile de graines de lin —, vous auriez intérêt à choisir d'autres craquelins, surtout si vous les mangez sans garniture.
Souper cru riche en saveurs. J'en ai parlé ici.

Pour accompagner des rouleaux crus... je trouvais que ça manquait de pain!

Quels sont vos craquelins préférés, qu'ils soient crus ou pas? Personnellement, j'ai un faible pour les craquelins au « cheddar » Eco-Planet, mais je ne sais plus où en trouver à Montréal. J'aime bien aussi les Ritz, mais quand je pense à ma santé, je choisis les Mary's Crackers.

jeudi 14 mars 2013

Chuch Bistro

MISE À JOUR : Une lectrice m'a informée que la formule apporter son vin est chose du passé depuis quelques jours chez Chuch Bistro. Par contre, l'établissement détient maintenant un permis d'alcool et on peut donc toujours y prendre un verre. 

MISE À JOUR 2 : Le menu du Chuch Bistro a changé à l'automne 2013. On n'y trouve plus que des mets thaïs. Pour plus de renseignements, lisez ce billet.

MISE À JOUR 3 : CHUCH BISTRO EST MAINTENANT FERMÉ. LES PLATS THAÏLANDAIS DU RESTAURANT SONT SERVIS CHEZ SON GRAND FRÈRE CHUCHAI JUSTE À CÔTÉ AU 4088, RUE SAINT-DENIS.

Vous vous rappelez le Chuch Bistro rue Saint-Denis? Après avoir fermé boutique pendant plusieurs mois, l'établissement a rouvert ses portes l'automne dernier avec une formule revampée. Chuch Bistro est maintenant entièrement végétalien (yé!) et on peut toujours apporter son vin (fiou!). Par ailleurs, la carte n'est plus du tout la même. Si certains classiques sont restés, la cuisine thaïe n'est plus prédominante. On peut y manger des burgers, des lasagnes et même des poutines!

Autre différence notable : le prix et la taille des assiettes. Les assiettes, ce sont plutôt des tapas qu'on peut partager (ou non) avec les gens qui nous accompagnent. Il faut bien décortiquer le menu, ce qui n'est pas nécessairement facile, ou poser des questions au serveur, afin de commander au moins un plat consistant et pas que des entrées, sinon le nombre d'entrées nécessaires pour remplir un estomac aura vite fait de faire grimper la facture, et ce, même si la formule apportez votre vin permet de réaliser des économies. Le truc, je l'ai appris plus tard, c’est que chaque personne commande du riz (3 $). Ça bouche un coin. Ensuite, si vous prenez un ou deux tapas, vous pouvez vous en sortir pour moins de 20 dollars (sans dessert et avant taxes). Mais encore faut-il que vous soyez capable de résister à l'envie de tout commander!

Je suis allée au Chuch Bistro à trois reprises depuis sa réouverture et j'ai remarqué que le prix d'une partie des plats avait augmenté de 1 ou 2 dollars... La taille des plats a -t-elle aussi augmenté? Ou avait-on mal fixé les prix au départ? Je l'ignore...

Voici ce que nous avons mangé la première fois (j'ai indiqué les nouveaux prix) :

Salade de tofu soyeux à la thaï (8 $)

La salade de tofu soyeux à la thaï était très bonne sans pour autant être renversante.

Céviche de fruits de mer (8 $)
Lorsque je suis allée au Pérou, il y avait du céviché au menu de la plupart des restaurants. Cette spécialité exotique m'intriguait et quand j'en ai vu au menu ici, je n'ai pas pu résister. C'était très bon, peut-être un peu acide. Par contre, je dois dire que je préfère investir dans un plat qui m'en donne plus (littéralement) pour mon argent... la coupe n'était pas bien grosse.

Crevettes, zucchini, pesto (10 $)

Des nouilles de courgette, du pesto, des tomates, des ananas et des crevettes végétales. Je n'ai pas eu la chance de goûter aux crevettes dans ce plat, mais le reste était excellent.

Poutine poulet, sauce arachide (11 $)

À part les frites, ce plat rappelle beaucoup les plats de fausse viande à la sauce aux arachides et aux épinards frits que Chuch Bistro servait auparavant. J'en étais fan, alors cette poutine m'a conquise. Le seul hic, c'est que les frites goûtaient bizarre. Au moins, comme l'établissement est végétalien, je n'ai pas eu à m'inquiéter de l'huile ou de la présence d'un élément indésirable dans mes patates, si vous voyez ce que je veux dire. Je tiens toutefois à préciser que j'ai commandé des frites lors de ma dernière visite et qu'elles étaient i-m-p-e-c-c-a-b-l-e-s.

Poutine boeuf, citronnelle, avocat (12 $)

Le même commentaire s'applique pour les frites, mais autrement, cette poutine est aussi un coup de cœur.

Mousse au chocolat bio, sirop d'érable (8 $)

La mousse au chocolat a fait l'unanimité. J'en ai d'ailleurs mangé les trois fois où je suis allée au Chuch Bistro. La crème a une onctuosité imbattable, la feuille de menthe est agréable... et la crème blanche, c'est de la crème de coco. J'aurais préféré une crème comme la Soyatoo, mais c'est tout de même TRÈS bon.

Avez-vous essayé le nouveau Chuch Bistro?

Rendez-vous ici pour la page Facebook de l'établissement.