La première fois où ça m'est arrivé, à deux pas du Musée d'Orsay, j'ai commandé des pâtes au basilic. Le serveur m'a dit que ce n'était pas des pâtes fraîches et qu'il n'y avait pas de fromage... effectivement, ce n'était pas des pâtes au pesto, mais bien des pâtes au basilic, tel qu'indiqué dans le menu. Et le basilic n'avait rien de frais; c'était du basilic séché. J'avais pourtant l'impression qu'en France, tout plat de pâtes ne pouvait qu'être délectable. C'était très quelconque ici. Les pâtes devaient être du même type que des Catelli et, même si on le voit mal sur la photo, elles baignaient dans l'huile d'olive. Au moins, l'huile était de qualité et la meilleure partie de mon repas, ce fut de tremper le pain de la corbeille dans le fond de mon plat!
Le lendemain, j'étais à Versailles et il était hors de question que je paie une fortune pour manger à l'intérieur du domaine, d'autant plus que les restaurants proposés n'étaient pas portés sur le tofu. Nous sommes donc sorties et après avoir regardé le menu d'une bonne dizaine de restos, nous avons opté pour une crêperie. Je craignais fort de ne rien trouver à me mettre sous la dent, mais j'ai pu manger quelque chose de très bon après avoir posé au bas mot quinze questions au serveur, qui est demeuré bien patient. J'ai eu droit à une crêpe de sarrasin (pas d'oeufs, ni lait, ni beurre dans la pâte), cuite dans de l'huile, farcie de légumes et de noix et nappée d'une vinaigrette végétale. C'était vraiment très bon et depuis que j'ai mangé cette crêpe, je me répète qu'il est temps que j'utilise la farine de sarrasin qui traîne dans mon réfrigérateur pour me préparer quelque chose de semblable. Avec toutes les verdures de mon jardin, ça ne pourrait faire autrement que d'être super.
Enfin, j'ai eu droit à plusieurs salades végétariennes. C'était souvent la seule option dans les bistrots ordinaires : une salade de légumes... ne vous attendez pas à voir des noix ou des légumineuses, oh non. Assurez-vous donc de réserver une bonne part de la corbeille de pain, sinon la faim vous tenaillera de nouveau une heure plus tard.
Cette salade-ci n'était en fait pas si mal, mais bon, ce n'était pas vraiment un repas. Il y avait des pommes de terre et une délicieuse vinaigrette végétale de même que quelques autres légumes.
Enfin, cette salade-ci était médiocre. Les légumes étaient plus ou moins frais et l'huilier qu'on m'a apporté ne fonctionnait pas très bien.
La morale de cette histoire : ne partez pas à Paris sans un carnet d'adresses bien rempli.
***
Et quelques photos du domaine de Versailles :
Il faisait gris, mais tout était splendide.
Gris ou pas, Versailles, c'est magnifique!
RépondreEffacerSouvent, les restaurants sont capables de nous accommoder.
En Italie, dans les Cinque Terre, je suis allée dans un restaurant avec une amie qui est intolérante au gluten. Elle a elle-même achetée au marché des pâtes sans gluten et le chef cuisinier du restaurant a été super aimable en acceptant de cuisiner le plat qu'elle avait commandé avec ses pâtes sans gluten. De plus, elle a payé son plat moins cher!
Moi qui ne suis pas très salade, quand je m'y mets, le résultat est plus intéressant que ce qui t'a été servi... Dommage...
RépondreEffacerEt moi qui adore les pâtes, quand je ne m'y mets pas et que je fais un plat "garoché", c'est mieux que ce qui t'a été servi...
Je suis quand même contente de visiter Paris avec toi! Un jour, un jour, je me le promets, j'y mettrai les pieds (avec les adresses que tu nous as donnée, bien sûr!)
Ouais, ces repas étaient loin d'être aussi appétissants et savoureux que ceux que tu nous as présentés les autres semaines hein... Je retiendrai que lorsque je préparerai ma première visite pour Paris, je devrai être assurément accompagnée de ton carnet d'adresses bien garni! Encore merci pour toutes ces belles visites.
RépondreEffacer