lundi 4 février 2013

Fermes Lufa

Comme le disait la toujours très pertinente Laure Waridel dans ses chroniques diffusées à la Première chaîne de Radio-Canada, « acheter, c’est voter ». En gros, lorsqu’on achète un produit ou un service dans une grande, une moyenne ou une petite entreprise, on encourage, qu’on le veuille ou non, les pratiques et les valeurs de cette entreprise.

J’ai la chance d’habiter dans un quartier qui est l’antithèse du désert alimentaire, alors même si je vais à l’occasion dans un supermarché, je fréquente la plupart du temps des commerces indépendants. Je préfère investir mes dollars dans leur entreprise (bien souvent familiale) que dans un grand conglomérat qui fait de la quête de profit son seul et unique objectif.
 
Dans un monde idéal, j’aimerais mieux éliminer les intermédiaires et acheter tous mes produits directement des producteurs, agriculteurs et artisans, mais c’est bien sûr utopique. Il n’en demeure pas moins que nous avons de plus en plus de possibilités à ce chapitre, même ici, à Montréal. Grâce à Équiterre et au projet d’Agriculture soutenue par la communauté qu'il a lancé, j’ai ainsi été partenaire de la défunte Ferme de Bullion, de la Ferme de la Berceuse et des Jardins Glenorra de qui j’obtenais des paniers de fruits et légumes biologiques. J’ai cessé de recevoir des paniers au printemps dernier lorsque je suis devenue apprentie jardinière. C'était chouette d'être ma propre fournisseuse!
  
Des tomates dans la serre des Fermes Lufa

Puis, en décembre, je suis allée aux portes ouvertes des Fermes Lufa. Vous connaissez? Les fermes Lufa sont une jeune entreprise qui cultive des légumes dans des serres urbaines construites à même les toits d’immeubles. Pour le moment, il y a une serre à Montréal et une toute nouvelle à Laval. Bien que le fruit de leur labeur ne soit pas certifié biologique, les Fermes Lufa n’utilisent aucun pesticide, herbicide ou fongicide; ils misent sur la culture hydroponique. Cette visite et la tranche de tomate à laquelle j'ai pu goûter à cette occasion ont vite fait de me convaincre de m’abonner jusqu’au printemps. Qui plus est, la carte de membre de l’Associationvégétarienne de Montréal donne droit à un rabais de 12 % lors du premier abonnement, soit un rabais de 22 dollars dans mon cas, pour un petit panier.

 La serre de Montréal vue de l'extérieur

Tous les paniers des Fermes Lufa sont composés de légumes cultivés en serres et de légumes fournis par leurs partenaires. Ces partenaires sont des agriculteurs de la région et leurs légumes sont certifiés biologiques. Je trouve le concept formidable et jusqu’à présent, je suis extrêmement satisfaite de la variété et de la fraîcheur des produits. Je vais chercher mon panier à deux pas de chez moi une fois par semaine, et quelques heures avant l’arrivée de mon panier au point de chute, je reçois un courriel où je peux prendre connaissance du contenu du panier et de la provenance de chaque légume. J’ai même lu que bientôt, il sera possible de personnaliser ses paniers et de demander qu’on ajoute ou enlève certains produits.

Vous avez vu tout ce réseau de branches et racines!

Je voulais vous présenter le contenu de mes paniers dès la première semaine, mais force est de constater que le temps m’a filé entre les doigts. Voici donc mes quatre premiers paniers, d'une valeur de 22 dollars chacun.

Semaine 1

 Un sac que j'imagine être un cadeau de bienvenue

Oignons, carottes, ail et pommes de terre biologiques de partenaires

 Tomates vertes, tomate sur vigne, tomates fraise et tomates poire jaune des Fermes Lufa

Concombres libanais, feuilles de moutarde et bok choy des Fermes Lufa
 
 Semaine 2 

Avalanche de verdure! Pousses, bette à carde et laitue Boston des Fermes Lufa; épinards et chou rouge de partenaires

 Diverses variétés de tomates, piment fort, échalotes grises et ail des Fermes et des partenaires

Canneberges séchées Fruit d'Or

Les canneberges de cette entreprise sont incroyablement bonnes et dodues.

Semaine 3

Betteraves, céleri-rave, aubergine, oignons et poireau

Les betteraves et le céleri-rave m'embêtaient un peu. J'ai passé toutes mes betteraves dans des jus de légumes maison. Le goût de terroir était bien présent dans ces jus dont le principal ingrédient était la betterave, mais ça me plaisait beaucoup. Quant au céleri-rave, il est passé ici. C'est une excellente alternative à la rémoulade.

Endives, poivron, laitue Boston, basilic et tomates

Il y avait aussi un piment fort, mais il s'est enfui pendant que je prenais les photos!
Semaine 4

Rutabaga, pommes de terre et ail

Tomates, pommes et canneberges séchées

Laitue feuille de chêne, moutarde frisée, micropousses et basilic

Connaissez-vous les Fermes Lufa? Que pensez-vous de leur mission?

dimanche 3 février 2013

Cheeseburger double avec bacon

Si vous êtes des lecteurs de l'Éphémère quotidienneté des repas et autres trucs de magie, vous avez sans doute remarqué le cheeseburger double avec bacon qu'Éphée a concocté la semaine dernière. Elle s'est inspirée de The Sweetest Vegan, qui a mis en ligne une vidéo fort sympathique (en anglais) de sa recette. En dépit du fait que j'ai des dizaines de recettes dans mes marque-pages, ce sandwich refusait de quitter mon esprit. Que voulez-vous, j'aime la bouffe-réconfort!

  

En prévision d'un festin du vendredi, j'ai donc préparé mes propres pains à hamburger le jeudi soir. Cette fois-ci, j'ai divisé la pâte en plus petits morceaux, de façon à avoir huit pains à hamburger au lieu de quatre. Je procéderai ainsi également les prochaines fois.

Vendredi, j'ai acheté les denrées qu'il me manquait, puis j'ai fait les boulettes, la sauce cheddar et le bacon.

La noix de coco que j'ai achetée

Le bacon, c'est de la noix de coco qui marine dans une sauce fumée et qu'on fait cuire au four. Il ressemble au bacon des Vivres (celui qu'on retrouve dans le BLT) et je vais en refaire à répétition. Ce fut le coup de foudre.

La sauce cheddar était très bonne, mais on peut faire mieux. Idem pour les boulettes. Par contre, j'aime beaucoup le principe de ce sandwich et je vais récidiver à coup sûr. La prochaine fois, je conserverai le bacon de noix de coco, j'opterai pour ma sauce préférée et en ce qui concerne la boulette, je suis toujours en recherche (des suggestions?).

Le cheeseburger double avec rondelles d'oignons, ketchup, tomates et pousses des Fermes Lufa  

Quelle est votre bouffe-réconfort par excellence?

vendredi 1 février 2013

Pâtes froides au tahini

Si vous lisez Vegan à Montréal depuis un certain temps, vous savez certainement que j'ai un faible pour les recettes de Vegan Yum Yum de Lauren Ulm. Je suis loin d'en avoir fait le tour, mais la plupart de mes essais se sont avérés des valeurs sûres. Deux autres blogueurs francophones, Simon de Nouveau Vegan et Jessica de Destination Santé, détiennent maintenant un exemplaire de ce magnifique bouquin, alors je peux maintenant me fier à leurs impressions pour me guider dans Vegan Yum Yum.

  

C'est ainsi que Simon a fait les pâtes froides au tahini (Nearly Raw Tahini Noodles) et que j'ai ensuite eu envie de les préparer.

En gros, on fait cuire des pâtes, ou encore on tranche des courgettes ou des concombres pour un plat entièrement cru. Puis, on y ajoute des légumes en petits morceaux (j'ai dû remplacer une partie du brocoli par de la bette à carde) et on fait une sauce au mélangeur. Dans la sauce, on retrouve du tahini, du tamari, du vinaigre de riz et quelques autres ingrédients.

Feta de tofu, pâtes, croustilles et bâtonnets de céleri avec beaucoup de houmous

J'ai goûté la sauce avant de la mélanger avec les légumes et les spaghettis et j'étais sceptique. Par contre, une fois que j'ai tout incorporé, ces pâtes étaient franchement délicieuses. C'est une salade de pâtes différente de celles dont on a l'habitude. Je voudrais l'essayer avec des pâtes courtes comme des fusillis, des pennes ou des macaronis et en manger en pique-nique quand le temps chaud sera de retour, car une salade de pâtes faite avec des spaghettis, c'est particulier. Je vous conseille aussi de faire plus de sauce, ou encore de l'ajouter à la dernière minute, car les pâtes alimentaires ont la fâcheuse habitude de tout absorber. On ne perd rien du goût, mais le crémeux s'évapore et c'est regrettable.

Vous avez le goût d'essayer? Eh bien, c'est votre jour de chance, car Simon a mis sa version en ligne!

dimanche 27 janvier 2013

Doliques et chou vert frisé sur une montagne de patates douces

Mon défi légumineuses du mois d'octobre m'a permis de bien stocker ma cuisine en légumineuses. Afin de libérer un peu d'espace dans le congélateur — pour ensuite mieux le remplir, évidemment! — j'ai cuisiné le plat de doliques et légumes verts piquants (Hottie Black-Eyed Peas & Greens) d'Appetite for Reduction.

La photo dans le livre est très appétissante, mais j'ai trouvé le plat ennuyant et beaucoup trop sec. Je lui donnerais une note de 5 sur 10 seulement. Si jamais vous l'essayez, je vous conseille d'être généreux avec la sauce tomate demandée dans la recette.

  
 
J'ai fait le plat d'accompagnement suggéré, bien qu'il m'apparaissait saugrenu : une purée de patates douces et de pommes au gingembre (Ginger Mashed Sweet Potatoes & Apples). Je préfère les purées de pommes de terre, mais j'ai quand même voulu donner une chance à cette purée particulière. Je n'ai pas ajouté le nectar d'agave proposé par Isa Chandra, car je savais que ce serait déjà suffisamment sucré. Comme je le prévoyais, ce n'était pas mauvais, c'était même très bon, mais pas mon style.

J'étais assez déçue d'avoir deux plats si ordinaires après avoir passé quand même un bon moment dans la cuisine. Heureusement, quand j'ai servi et que j'ai mis le plat de doliques sur la purée, c'était délicieux. Je me rends compte de plus en plus que les purées de légumes font de très bons fonds d'assiette, comme pour ce ragoût aux tomates rôties. J'ai aussi ajouté un peu de sauce sriracha pour que ce soit vraiment piquant. Les deux recettes combinées se méritent un 8 sur 10. Je me vois très bien en refaire. Vous retrouverez les recettes (en anglais) sur le site de la PPK. Elles semblent assez populaires, alors vous ne devriez peut-être pas vous fier à mon opinion en ce qui concerne ces plats.

vendredi 25 janvier 2013

Lola Rosa Parc

La semaine dernière, je suis allée pour la toute première fois à un souper fantasmagorique de l'Association végétarienne de Montréal. Le principe est simple : le troisième vendredi de chaque mois, les membres et non-membres, végétariens et végé-curieux, se réunissent dans un restaurant choisi par l'Association. C'est l'occasion de découvrir des restaurants – toujours végétariens – et de rencontrer des gens qui ont un intérêt commun.

   Crédit photo : page Facebook de Lola Rosa

Le Lola Rosa Parc était le restaurant de janvier. Cela faisait mon affaire, car je voulais aller me restaurer dans cet établissement depuis que j'avais eu vent de son ouverture à la fin 2012. Si le nom Lola Rosa vous dit quelque chose, c'est qu'il existe depuis belle lurette un Lola Rosa Café sur la rue Milton dans le ghetto McGill. Je n'y ai pour ma part jamais mis les pieds, alors je ne pourrais pas faire de parallèle entre le Lola Rosa Parc et le Lola Rosa Café.

Crédit photo : page Facebook de Losa Rosa

Décoration et ambiance. Le Lola Rosa Parc a des allures branchées, très Plateau, mais vous feriez peut-être mieux d'en juger par vous-même, car je suis loin d'être madame Tendances. Une chose est sûre : le Lola Rosa Parc n'a pas la facture grano-hippie du Cagibi ou de la Lumière du Mile-End. L'endroit est grand et spacieux, et quand il y a foule (ce qui était passablement le cas la semaine dernière), on a du mal à s'entendre avec la musique en sourdine et tout le bavardage. Par ailleurs, si vous avez déjà vu les tiroirs remplis de mots griffonnés dans le restaurant de la rue Milton, sachez que vous en retrouverez aussi sur l'avenue du Parc. Mais ils sont plutôt vides pour l'heure.

Service. Nous avons attendu très longtemps pour passer notre commande et ensuite recevoir nos plats. J'avais une Bierbrier à siroter – oui, enfin un autre restaurant végétarien où on peut boire! –, alors je ne m'en suis pas formalisée, mais c'est vrai que c'était long.

Options végétaliennes. Malheureusement, les plats végétaliens ne sont pas clairement indiqués sur le menu, ce que je trouve très étonnant de la part d'un établissement végétarien. À tout le moins, sur l'ardoise près de la caisse, les plats végétaliens sont marqués d'un V. Quant à l'employée qui faisait le service aux tables, elle a dû aller vérifier avant de nous dire quels plats étaient végétaliens. C'est là encore surprenant, car la carte n'est pas très fournie. Sachez toutefois qu'il y a plus de choix au Losa Rosa Parc qu'au Lola Rosa Café. Vous pouvez voir le menu à la 6e photo ici.

Bouffe. Comme le nombre de choix végétaliens n'est pas astronomique, la commande ne relève pas de la torture. On y va plutôt selon nos envies : une soupe-repas, un riz, une salade, etc.

Soupe-repas (10 $)

J'ai opté pour la soupe-repas, dont la description m'interpellait : soupe-repas miso, algues, shitaké, nouilles udon + tofu. J'ai trouvé que c'était absolument délicieux. Le bouillon est bien relevé et me fait penser à la Tom Yam que j'aime tant. Le seul hic : les nouilles udon. En mangeant cette soupe, je me suis rendu compte que c'était sans doute la première fois que j'engloutissais des nouilles udon, de grosses nouilles qui sont ma foi très goûteuses. Elles goûtaient beaucoup le blé, et très peu le bouillon. Je trouvais qu'elles s'harmonisaient mal avec la soupe; je préfère de loin les nouilles soba. Et c'est une amoureuse des pâtes de toutes sortes qui écrit ces mots. Si certains d'entre vous ont déjà mangé des nouilles udon, pourriez-vous me dire s'il faut s'attendre à un goût si prononcé?

Tempeh + sauce cari (13 $)

J'ai eu la chance de goûter au plat de tempeh et sauce cari. Je crois que tout le monde à table était d'accord pour dire que c'était le meilleur plat. Comme je trouve habituellement les plats de riz ennuyants, je n'ai pas eu envie de le commander, mais je sais d'ores et déjà que c'est ce que je vais prendre la prochaine fois. La sauce au cari est savoureuse. Je ne me souviens plus des parfums, mais je sais qu'il y avait du lait de coco. Avouez que la présentation est réussie avec la lanière de tempeh grillé qui trône sur le dessus. Katerine Lune-Rollet en a d'ailleurs parlé ici.

Gâteau au chocolat vegan (4,50 $)

Le seul dessert végétalien du menu est un gâteau au chocolat. J'ai un peu hésité, car les gâteaux au chocolat sont souvent très ordinaires, mais j'ai décidé d'essayer quand même. J'ai bien fait, car ce gâteau est excellent. Il est servi tiède, il est tout moelleux, nappé d'un coulis de framboises et garni d'une feuille de menthe. Je vous le recommande.

Points forts. L'inauguration d'un restaurant végétarien est en soi un événement très réjouissant. Il est tout près de la Montagne en plus, alors ça peut être pratique pour ceux et celles qui s'en vont passer un moment là-bas.

La plupart des plats que j'ai goûtés étaient délicieux. La présentation des plats de burgers est également très intéressante.

Déception. Le petit nombre d'options végétaliennes. Je suggère d'ailleurs au chef de faire provision de Daiya – pour offrir des nachos, quesadillas, poutines et autres plats en version végétale – et de crème à cuisson Belsoy – pour le riz en sauce crémeuse.

À bien y penser, lors de ma prochaine visite, si je ne succombe pas au tempeh, je me verrais très bien commander une poutine végétarienne sans fromage, et sortir de mon sac du Daiya pour avoir une vraie poutine, et non pas une frite sauce. Miam!

Lola Rosa Parc
4581, avenue du Parc
Montréal
514-843-5652
Ouvert du mardi au dimanche de 11 h 30 à 22 h 30.

mercredi 16 janvier 2013

Pochettes de tofu et de chou vert frisé à l'arachide

Mes premiers essais dans American Vegan Kitchen m'ont fait douter de ce livre, car la moitié du temps, je tombais sur une recette un peu fade ou carrément mauvaise. J'ai sans doute simplement manqué de chance, car j'y ai découvert plusieurs trésors ces derniers temps, dont ces pochettes de tofu et de chou vert frisé à l'arachide (Peanutty Tofu Kale Pockets).

Ces pochettes demandent une certaine préparation, mais malgré mes premières impressions, elles en valent drôlement la peine.

  

J'ai cuisiné la sauce arachides (Peanut Sauce) la veille et j'étais vraiment déçue. C'était bien trop salé, vinaigré, et je pensais que j'aurais droit à un autre fiasco culinaire. Je suis habituée aux sauces arachides qui sont bonnes à la cuiller, mais l'expérience était beaucoup trop intense ici.

Le lendemain, j'ai préparé le reste des ingrédients (carottes à râper, concombre à hacher, coriandre ou basilic thaï à couper, tofu à mariner et à cuire au four, chou vert frisé à faire sauter).

Quand j'ai mordu dans le sandwich, je me suis rendue compte que cette sauce arachides tient plus du condiment que de la sauce; ce n'est pas le genre de truc dont on nappe du riz ou des pâtes. Et donc, contre toute attente, c'est pas mal fantastique et je veux l'essayer avec des rouleaux de printemps. En effet, la recette en fait une tonne et j'en ai congelé. La prochaine fois, je réduirai tout de même la quantité d'ingrédients salés et vinaigrés. De cette façon, je pourrai mettre encore plus de sauce!

  

Un mot sur le chou vert frisé. Pour réaliser ces pochettes, on fait revenir le chou dans du bouillon de légumes pendant 10 à 15 minutes jusqu'à ce qu'il devienne légèrement croustillant... comme des croustilles de chou vert frisé. C'est bon!

Ces pochettes sont absolument étonnantes et nous les avons dévorées. J'en ai refait le lendemain parce qu'évidemment, il y avait encore de la sauce. Je suis certaine que nous aurions pu en manger encore le jour suivant, et avec autant de gourmandise que la première fois. C'est une recette que je conserverai précieusement.

mardi 15 janvier 2013

Fassolyah Bil-Lahme

Vous vous rappellerez peut-être que durant le Mois Vegan 2012 que j'ai consacré aux légumineuses, je me suis donné bien du mal pour trouver des haricots géants avant de finalement me rendre compte que c'était des haricots de Lima jumbos ou sensiblement la même chose. Et je n'ai toujours pas eu l'occasion de me rendre chez Mourelatos pour voir si j'y trouverais des haricots dits « géants » et si je verrais une différence, aussi minime soit-elle.

Lorsque j'ai fait la casserole grecque aux haricots géants de World Vegan Feast, j'avais remarqué une autre recette sur la même page qui met en scène cette légumineuse. Il s'agit d'un ragoût libanais aux haricots géants (Lebanese Gigante Bean Stew ou Fassolyah Bil-Lahmah). Cette description n'évoquait strictement rien dans mon esprit, ma conception de la gastronomie libanaise se limitant malheureusement aux plats des restaurants rapides qu'on retrouve partout à Montréal. Aussi avais-je drôlement envie de cuisiner un plat qui promettait d'étonner.

  

Je ne parle pas du tout arabe, mais d'après mes recherches assez hasardeuses sur la Toile, fassolyah désignerait de gros haricots comme les haricots de Lima, tandis que bil-lahme désignerait de la viande. Si je suis dans les patates, n'hésitez pas à me corriger!

La recette est simple, mais il faut tout de même penser à faire tremper les haricots géants au préalable et les faire cuire de 90 à 120 minutes. Ensuite, on fait revenir des légumes, on ajoute les haricots et de gros morceaux de protéines végétales texturisées, des épices, du bouillon et on fait mijoter une heure.

Riz, légumes verts et ragoût

J'ai trouvé ce plat fantastique. C'est différent de tout ce que je connais. Les gros morceaux de protéines végétales, que j'ai trouvés chez Anatol, donnent une texture sans pareil au plat, mais on peut aussi le faire avec du seitan. Les pommes de terre fondent en bouche. Vous aurez deviné que c'est une recette que je conserverai précieusement.

Vous trouverez la recette ici, sur le site de Bryanna (page 60). Sa photo montre un plat beaucoup plus liquide. C'est appétissant!