Nous ne sommes pas restées longtemps à Santiago de Cuba. Nous sommes parties de Baracoa en colectivo sur l'heure du dîner, nous avons fait un petit arrêt à Guantanamo chez des passagers qui nous ont offert de venir nous restaurer chez eux, puis nous sommes arrivées dans la deuxième ville du pays à 18 h. Nous sommes reparties le lendemain vers l'heure du souper.
La Plaza de la Revolución |
À Cuba, les chauffeurs de colectivo vous déposent où vous voulez. Comme nous n'avions pas d'hôtel et que nous voulions acheter un billet pour nous rendre à Trinidad dans l'autocar de nuit du lendemain, nous sommes débarquées à la gare routière. Au guichet de Viazul, nous avons attendu, fait la file, puis nous avons donné nos noms pour que le commis les inscrive sur la liste pour l'autocar du lendemain. Le lendemain, nous avons dû arriver plus tôt pour attendre, faire la file, redonner nos passeports, attendre de nouveau, puis finalement nous faire appeler pour payer, obtenir les billets, enregistrer les bagages, et bien sûr, attendre ensuite que l'autocar arrive. Le tout dans une salle fermée, vitrée, en plein soleil, avec une climatisation hors fonction. C'est bien compliqué de prendre l'autocar là-bas, c'est pourquoi les colectivos sont généralement plus agréables.Et moins chers. Et plus rapides.
Après avoir survécu à cette terrible épreuve, j'ai trouvé un téléphone public et appelé au moins 5 casas du Lonely Planet et du Routard avant d'enfin trouver une chambre disponible. La casa en question était charmante, le propriétaire était exceptionnellement serviable et nous avions une superbe vue. Bon, il y avait aussi de la construction sur le toit à côté et, le lendemain matin, les travailleurs nous envoyaient des bisous. Ah ah ah!
Nous avons soupé au resto Matamores. J'étais un peu découragée de devoir commander du riz et des légumes. Mais étonnamment, mon riz primavera et mon plat de légumes sautés créoles (vegetales salteados a la criolla) étaient exquis. Chaque bouchée était un véritable plaisir.
Avant de rentrer, nous avons écouté un peu de musique en face de la casa de la trova. On trouve plusieurs casas de la trova à Cuba, qui sont fréquentées tant par les Cubains que par les touristes. On y vient pour danser et écouter la musique cubaine traditionnelle.
Plaza de Marte. Un parapluie = Un parasol. On voit au centre la colonne des anciens combattants, coiffée d'un bonnet phrygien. |
Cette zone était en réparation, conséquence de l'ouragan Sandy qui a frappé Santiago il y a quatre ans.
Voici notre chauffeur, notre taxi et le Cuartel Moncada, un musée qui vaut apparemment le détour, mais que nous avons simplement utilisé pour assouvir un besoin primaire. Je n'ai pratiquement visité aucun musée à Cuba, même s'il y en a un peu partout au pays. Il faudra que j'y retourne. Le Cuartel Moncada fait partie des incontournables. Ce musée retrace le début du combat de Fidel Castro, qui avait attaqué cette caserne avec ses troupes en 1953. Le cuisant échec qu'il avait alors essuyé ne l'a visiblement pas trop découragé.
Parque Céspedes |
Nous avons pris un taxi motorisé pour revenir au centre historique (casco histórico) afin de voir l'essentiel de la ville avec le peu de temps qu'il nous restait. Nous avions faim et avons mangé au restaurant sur la terrasse de l'Hôtel Casa Grande. Mon fidèle Lonely Planet promettait de la bouffe ordinaire et un service inexistant et c'est ce que nous avons eu. Mais il y avait une brise, et la vue était magnifique.
Autres points de vue du Parque Céspedes depuis le restaurant |
J'ai mangé un spaghetti à la crème de tomates.
Et j'ai profité de la terrasse avec une boisson à base de rhum dont j'oublie le nom.
Je suis surpris de voir des voitures qui ont l'air récentes sur la photo de Parque Céspedes. On y voit des voitures de l'année dans ce pays?
RépondreEffacerBobo45
Tu sais à quel point je suis bonne avec les chars. Il y avait des voitures plus récentes, mais je ne saurais dire si c'était des voitures de l'année. Je peux toutefois te dire que les véhicules récents étaient hors de prix.
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