mercredi 21 décembre 2016

Tarte aux épinards

J'adore la pâte phyllo. Elle ne me fait pas vraiment perdre patience et je ne suis pas scrupuleusement les règles lorsque je la manipule, mais il est vrai que l'apparence des plats que je cuisine ne m'importe pas tellement. Et je ne suis pas certaine que je choisirais un plat avec de la pâte phyllo si j'avais l'intention d'épater la galerie.

 

J'étais tout de même pas peu fière du résultat que j'ai obtenu lorsque j'ai fait la tarte aux épinards (This Is Sparta! Spinach Pie) de Vegan Eats World. En plus d'être joli, le plat n'a presque pas brûlé. On peut monter le tout comme une vraie tarte, mais j'ai eu envie d'essayer les formes en escargot proposées par Terry Hope Romero.

Modifications. J'ai remplacé les épinards par du chou vert frisé, que j'ai fait cuire en conséquence.

 

Fidèle à ses habitudes, Vegan Eats World a procuré beaucoup de plaisir à mes papilles. Je referai cette espèce de tarte.

Avis aux intéressés : Terry Hope Romero propose sur son site une version légèrement modifiée de cette recette.

vendredi 16 décembre 2016

Frijoles à la courge musquée

Je vous parle encore de courge musquée. C'est pas ma faute, mais celle de mon jardin!

 

J'ai fait les frijoles à la courge musquée (Butternut Squash Frijoles) du Great Vegan Bean Book de Kathy Hesther.

Un petit-déjeuner du tonnerre

Modifications. Je croyais à tort que je n'avais ni chipotle ni paprika fumé, alors j'ai opté pour du chili ancho. Je ne connais pas trop ce piment et je craignais que ce soit trop épicé, alors je n'ai pas mis la poudre de chili ordinaire demandée. Je n'avais pas de marjolaine, alors j'ai mis un peu de thym. Je n'avais pas de haricots pinto, alors j'ai mis des haricots noirs. J'ai aussi mis un peu moins de 3 tasses de haricots et un peu plus de 1 tasse de courge musquée en purée.

Avant de rouler mon wrap

Verdict. J'ai un faible pour les purées de légumineuses. J'en ai mangé beaucoup lors de mes voyages en Amérique latine, sans jamais m'en lasser. J'en fais aussi plusieurs fois par année à la maison. Cette version originale m'a énormément plu. Je vous la recommande.

samedi 10 décembre 2016

Cuba : flore

Cienfuegos

Pour la vingt et unième et dernière édition des Samedis cubains, je partage avec vous quelques clichés de la nature, comme je l'avais fait à la suite de mon voyage au Brésil.


Camaguëy

 À côté du parc Casino Campestre
À l'extérieur du stade de baseball

Baracoa

 La vue de la casa particular où nous logions. C'était luxuriant.
 Végétation le long de la plage de Baracoa
 Parque Nacional Alejandro de Humbolt. Qui s'y frotte s'y pique.
Parque Nacional Alejandro de Humbolt
Parque Nacional Alejandro de Humbolt

Cienfuegos

  

Viñales

Coco 

Le guide m'a dit que c'était l'arbre des touristes (el arbol del turista). Effet coup de soleil.

Canne à sucre
 Tabac qui sèche dans une casa de tabaco

La Havane

La nature reprend ses droits

mercredi 7 décembre 2016

Kadu bouranee

La courge musquée est une des seules courges d'hiver que j'ai cuisinées cet automne, car j'en avais au jardin. J'ai décidé d'essayer un plat afghan du nom de kadu bouranee que j'ai trouvée dans World Vegan Feast de Bryanna Clark Grogan.

 

Normalement, ce plat est servi en entrée, mais suivant les conseils de l'auteure, j'en ai fait un plat principal en l'accompagnant de riz sauvage.

 J'ai ajouté du riz après la photo

Je n'avais pas de crème sure du commerce, alors j'ai fait la recette de crème sure proposée par Bryanna. Elle était parfaite avec ce plat.

Verdict. Je suis tombée sous le charme du kadu bouranee et de cette manière originale d'apprêter la courge musquée. En plus, on coupe la courge en très gros morceaux qu'on fait cuire sur la cuisinière, ce qui simplifie les choses. C'est à la fois sucré et salé, et la crème sure pleine d'ail vient rafraîchir le palais et ajouter du piquant à l'haleine. J'en ai mangé plusieurs jours d'affilée sans jamais me tanner.

samedi 3 décembre 2016

La Havane : Manger végane au restaurant

   

Au hasard de nos promenades dans Habana Vieja, j'ai vu qu'on annonçait des plats végétariens chez Somos Cuba. Surprise : les deux gars qui se tenaient dans l'entrée pour guider les rares clients vers le restaurant (dans un édifice en ruines occupé par des logements) savaient ce qu'était la comida vegana!

   

J'avais bu tout au plus deux mojitos avant de visiter Cuba. À la fin du voyage, j'étais saturée, mais ils étaient toujours réussis.


  

Sans eau courante, ni dans la toilette ni dans la cuisine, ils ont réussi à me faire cette assiette.

  

C'était bon, mais avec la petite sauce ci-dessus, c'était savoureux.

  

  
   

La veille de notre départ, nous avons pris un taxi jusqu'au quartier Jaimanitas pour visiter Fusterlandia.

  

José Fuster est un artiste cubain qui a décoré sa maison (ci-dessus), puis une partie du quartier, d'où le nom Fusterlandia. C'était très impressionnant.

   

Nous sommes allées chez Doña Eutimia à trois reprises. La première fois, nous n'avions pas de réservation et n'avons pas pu y manger. Nous avons donc réservé pour le lendemain midi et c'était si bon que j'ai effectué une autre réservation, par téléphone celle-là, la veille de notre retour à La Havane.

   

Des pois chiches! Ils sont ici apprêtés à la manière ropa vieja, ce qui m'a permis d'apprécier une spécialité cubaine en version végétale. Le pain était aussi particulièrement bon et j'en ai mis de côté pour mon déjeuner du lendemain.

   

Il y avait aussi une salade (bonne, et conforme aux standards cubains), du riz et des frijoles negros qui étaient savoureux. C'était vraiment spécial d'avoir à la fois des haricots noirs et des pois chiches au cours d'un même repas.

 Catedral de San Cristóbal de la Habana, Plaza de la Catedral

Doña Eutimia est situé à un pas de la Plaza de la Catedral, l'une des quatre grandes places de Habana Vieja.

  

  

Le lendemain de mon arrivée à Cuba, après avoir mangé du homard, j'ai eu un autre pépin, cette fois-ci au Paladar Polinesio. Nous y étions entrées parce que de prime abord, un paladar avec un nom polynésien semblait plus susceptible d'avoir quelque chose pour moi. J'avais tenté de trouver un autre endroit où on pourrait adapter le menu à ma personne, ne serait-ce qu'en me faisant quelque chose d'hyper simple, mais j'ai essuyé plusieurs refus. Au Paladar Polinesio, j'avais donc demandé au serveur s'il pouvait me préparer un repas végétarien sans produits laitiers ni œufs. Nous nous étions entendus sur un riz frit aux légumes. J'avais bien essayé de lui faire ajouter des légumineuses ou des arachides, mais il n'en avait pas. Mon riz est arrivé, et moi de dire au serveur « Mais j'avais demandé un plat végétarien sans produits laitiers! », et lui de répondre « Sí ». Je lui ai montré le jambon et le fromage posés au sommet de mon riz de manière décorative. Il m'a rapporté mon assiette sans intrus une minute plus tard, et comme j'avais bien l'impression qu'il avait simplement enlevé la garniture plutôt que de me mettre du riz non contaminé, j'ai fait une coupe à mon plat (j'ai enlevé la couche supérieure) pour éviter de mauvaises surprises. Le cochon n'est pas un aliment. Quelques gorgées de rhum plus tard, j'ai attaqué mon plat qui était délicieux malgré tout.

Sur le coup, j'ai commencé à craindre que ces erreurs soient mon quotidien des trois semaines qui allaient suivre. Mais heureusement, c'était la deuxième et dernière erreur de mon voyage.