dimanche 30 décembre 2012

Animaux (Bruxelles)

À l'instar de Paris (ici) et de la Thaïlande (chiens, chats, éléphants, singes et autres créatures, animaux en captivité), Bruxelles a droit à son billet sur les animaux qui ont croisé mon chemin.

  

Il y a d'abord eu les très nombreux oiseaux aux étangs d'Ixelles.

  

J'aurais aimé les identifier pour vous, mais au risque de me tromper, je préfère m'abstenir.

  

     

Aviez-vous déjà vu une litière expressément conçue à l'intention des chiens? Moi non! Je me suis laissé dire que les Bruxellois ne sont pas très assidus sur le plan du ramassage de crottes, alors j'imagine que ces litières évitent des mésaventures aux piétons. Je n'ai pas eu le malheur de marcher dans la merde à Bruxelles, mais ça m'est arrivé à deux reprises à Paris.

  

Un chat magnifique dans une boutique d'objets d'art.

   

À gauche, des Milou en peluche; à droite, Milou et son fidèle compagnon Tintin.

  
 
Le Zinneke Pis, sur lequel je suis tombée par hasard en déambulant dans les rues.

  

J'ai beaucoup mieux vu le chien que le légendaire Manneken-Pis. En effet, le petit bonhomme portait ce jour-là un costume qui le recouvrait de la tête aux pieds. Ce costume, c'est celui de la République dominicaine, qui célébrait ses 168 ans d'indépendance lors de mon séjour en sol belge.

dimanche 23 décembre 2012

Marché bio aux Ateliers des Tanneurs

C'est vraiment par hasard que je suis tombée sur le marché bio aux Ateliers des Tanneurs. Après avoir visité le marché aux puces des Marolles, nous avons suivi le petit circuit pédestre de mon guide de voyage. En voyant une affiche signalant un marché bio, j'ai eu envie d'y jeter un coup d’œil.

  

Il y avait toutes sortes de produits, mais je me suis surtout attardée près du boulanger et du vendeur de biscuits.

  

Pourquoi? Parce qu'il y avait des biscuits végétaliens, évidemment. J'en ai pris un de chaque pour grignoter. C'était bon!

  

Il y avait même des spéculoos avec le logo Vegan, c'est pas rien! Je ne connaissais pas les spéculoos, mais en préparant mon séjour en Belgique, j'ai appris qu'ils étaient typiques de la Belgique — ainsi que d'autres régions d'Europe. J'étais assez excitée à l'idée de manger une friandise traditionnelle, mais j'ai été déçue parce que je m'attendais à quelque chose de décadent — après tout, ce sont des biscuits. La sucrosité des spéculoos ressemble plus à celle des Thé Social et des biscuits Village, alors vous comprenez que ce n'est pas très sucré. Une fois la surprise passée, ils étaient meilleurs, car je savais à quoi m'attendre. Il faut dire aussi que le dessous de ces spéculoos était glacé au chocolat... ça aide quand même. Je les ai beaucoup appréciés de retour à Montréal, et le fait qu'ils me rappelaient des souvenirs de voyage n'y était certainement pas étranger.

Nous aurions sans doute pu manger au marché bio en grignotant ici et là, et il y avait également un restaurant de style buffet à côté avec un ou deux plats végétaliens, mais ça coûtait pas mal cher. Nous avions plutôt envie d'aller écouter du jazz dans un bistro — c'est là que j'ai mangé la salade iceberg aux petits oignons et cornichons marinés.

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Restons dans les Marolles pour la partie touristique de ce Dimanche à Bruxelles...
 
  

Là, c'est le mythique marché aux puces où on trouve toutes sortes de trucs. Il y a évidemment des vendeurs de lunettes et d'étuis à lunettes, des vendeurs de bijoux, des vendeurs de tableaux, mais on y trouve aussi des articles en piteux état (en bon français, des cochonneries), comme les ours en peluche ci-dessous qui, en plus d'avoir connu de meilleurs jours, étaient exposés à la pluie qui tombait ce jour-là. 

  Un couple d'oursons miséreux

C'est assez « pittoresque » comme endroit, et ça change de nos marchés aux puces où, bien souvent, ce ne sont pas des marchandises d'occasion qu'on nous vend, mais des articles cheaps à bas prix. Ici, les marchandises neuves sont interdites.

En temps normal, je déteste le magasinage, mais la première demi-heure au marché aux puces était tolérable. J'en ai profité pour acheter un roman, Les Catilinaires d'Amélie Nothomb — c'est quand même une écrivaine belge! —, car le roman de Stantey Péan que j'avais apporté avec moi était terminé.  Le roman de Nothomb ne m'a pas duré longtemps, car j'ai eu le temps de le lire dans son intégralité durant le trajet d'autobus qui m'a ramenée à Paris. J'ai aussi acheté une cuiller en métal avec un manche très long qui me plaît beaucoup. C'est pratique pour aller chercher la dernière cuillerée au fond d'un grand verre de smoothie.

Une des nombreuses façades de la ville avec des bandes dessinées

 Une brasserie

dimanche 16 décembre 2012

Manger végé dans les restaurants traditionnels de Bruxelles

Bruxelles n'est pas Paris. Les restaurants végétariens ou quasi végétariens se font rares, en particulier les fins de semaine. J'ai donc dû manger bien malgré moi dans des restaurants où le végétarisme semble une notion abstraite et où on pense visiblement que les végétariens sont des mangeux de salade.

  

Un soir, après avoir épluché en vain le menu d'une bonne dizaine de restaurants, nous nous sommes finalement attablées dans un restaurant belge un peu chic. Il n'y avait qu'une option végétarienne : une salade. Cette salade aux chicons (c'est ainsi que les Belges appellent les endives) était délicieuse et les ingrédients étaient frais. N'empêche que ce n'était que des légumes.

  

Un midi, nous avons mangé au bistro La Brocante à côté du marché aux puces des Marolles. Heureusement qu'il y avait de la bière et des prestations jazz en direct, car ma salade était très mauvaise. La laitue iceberg goûtait la laitue iceberg, et une fois de temps en temps, ça me plaît bien, mais les tomates goûtaient le carton, le pain était rassis et je n'aime tout simplement les petits cornichons sucrés, et encore moins les oignons miniatures marinés.

Pita falafel au ketchup (3,5 euros) mangé en regardant les constructions de la Grand-Place

Le reste du temps, les restaurants rapides grecs ou libanais représentaient une valeur sûre. Il n'y avait pas toujours du tahini pour mettre dans les sandwichs, mais avec du ketchup, ce n'était quand même pas si mal. Et ces plats sont toujours beaucoup plus nutritifs et équilibrés que les salades de légumes.

Assiette végétarienne à emporter mangée dans notre appartement, avec un sac de croustilles acheté à la Bio Shop adjacente au Teepot

À Paris, j'avais un moment regretté de ne pas être allée au Maoz Vegetarian, un restaurant rapide libanais et végétarien à quelques mètres de notre studio, mais compte tenu des nombreux falafels que j'ai engloutis quelques jours plus tard à Bruxelles, c'était sans nul doute une sage décision. Je raffole des falafels, mais j'en ai tellement mangé durant mes premières années de Montréalaise — au moins un pita ou une assiette falafel par semaine — que mon corps ne les tolère plus qu'à très petites doses, comme s'il avait atteint un quota.

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Je vous amène cette semaine à la Grand-Place. Notre appartement était à 90 secondes de marche de là et j'avais donc la chance de la traverser tous les jours.

  

 Victor Hugo disait que c'était la plus belle place du monde.

  

Depuis 1998, elle figure sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.

  

vendredi 14 décembre 2012

Ricotta à la noix d'acajou

Avec près d'un an de retard sur l'échéance fixée, j'ai finalement fait le tour de Veganomicon!

C'est la ricotta à la noix d'acajou (Cashew Ricotta) qui conclut cette aventure. En fait, j'ai l'impression que j'avais déjà préparé cette ricotta pour une autre recette de Veganomicon il y a quelques années, mais je ne l'avais pas annotée dans mon livre.



Si vous ne faites pas de lasagne avec la ricotta, vous feriez mieux de diviser la recette, car sinon vous devrez en manger longtemps! J'avais prévu tout l'utiliser pour en farcir des coquilles, mais je ne pensais pas que ça en prendrait si peu. Finalement, j'ai dû chercher des idées pendant toute la semaine pour venir à bout de la ricotta.

La ricotta à la noix d'acajou est très bonne, mais mangée directement à la cuiller, je trouve qu'on décèle quand même pas mal le goût du tofu — il y a un tout un bloc de tofu et une demi-tasse de noix crues dans la recette. Par contre, lorsqu'on l'intègre à un plat, comme je l'ai fait, le goût est parfait. Mon copain, qui ne met pas de gants blancs pour me dire ce qu'il pense de ma cuisine, a beaucoup aimé cette ricotta. Cette une recette assez standard qui ne révolutionne rien, mais qui est bien pratique quand on a besoin de ricotta. La recette originale est ici (en anglais).

  

Comme je le mentionnais ci-dessus, j'ai commencé ma saga ricotta avec des pâtes farcies, un plat que j'ai rarement mangé même si ça me plaît toujours (comme ici) :
  • Dans le fond d'un plat allant au four, j'ai mis un peu de sauce marinara — j'ai fait celle de Veganomicon, à laquelle j'ai ajouté quelques champignons revenus dans un poêlon.
  • J'ai farci des coquilles géantes de ricotta et je les ai déposées dans le plat. 
  • J'ai versé plus de sauce marinara sur les coquilles.
  • Par-dessus, j'ai mis toute une recette de la petite soeur de Mmmm Sauce (ma sauce à la levure alimentaire préférée).
  • J'ai ajouté un peu de Daiya à la mozzarella.
  • Un petit tour au four et on déguste.
C'était un bonheur à manger pour mon copain et moi, et il n'en est presque plus resté à la fin de la soirée. Oui, nous nous sommes empiffrés.

  

Je me suis ensuite rappelé le panini au rapini de The Urban Vegan que j'ai fait à quelques reprises déjà. J'ai remplacé le fauxmage ou la levure alimentaire de la recette originale par de la ricotta et je n'ai pas pris de panini, mais c'était aussi délicieux que dans mes souvenirs. C'est une recette de sandwich que je conserve très précieusement. Avec mes deux croûtons, j'avais un bol de soupe au navet et aux lentilles rouges largement inspirée de Destination Santé. Un dîner absolument délicieux. J'ai mangé la même chose deux midis de suite, et je ne me serais pas plainte si j'en avais mangé toute la semaine.

Salade aux carottes et jicama de Viva Vegan, pasta e fagioli de Veganomicon et plat de chou vert frisé à la ricotta

Pour terminer mon contenant de ricotta, j'ai fureté sur la Toile à la recherche d'idées. J'ai finalement jeté mon dévolu sur un plat d'épinards à la ricotta que j'ai végétalisé et adapté aux moyens du bord. J'ai évidemment pris cette ricotta végétalienne; pour les six œufs de la recette, j'ai mis du Vegg (l'équivalent de six jaunes) et du substitut d’œufs Ener-G (l'équivalent de six œufs entiers) — je ne savais pas si le substitut Ener-G remplaçait les blancs seulement ou les œufs entiers, et je me suis dit que plus il y aurait de substitut, mieux ça se tiendrait; enfin, j'ai remplacé les épinards par du chou vert frisé Blue Scotch de mon jardin que j'ai congelé plus tôt cet automne. Mon copain a raffolé de ce plat qui lui rappelle à s'y méprendre le délice aux épinards de son enfance. Il veut absolument que je lui en refasse. Pour ma part, j'ai trouvé que c'était bon, mais il y avait un petit goût qui ne plaisait pas à mes papilles, le même genre de goût qui fait que parfois les plats avec des olives me déplaisent. Bizarre.

Même si j'ai cuisiné tous les plats proposés dans Veganomicon, je continue et continuerai de l'utiliser pour cuisiner. J'ai d'ailleurs quelques plats en réserve, que je n'avais pas présentés sur Vegan à Montréal la première fois que je les ai faits. Ils feront donc leur apparition ici prochainement.

C'est donc mission réussie pour ce défi!

dimanche 9 décembre 2012

Dolma (Bruxelles)

 

Après une pause de 4 mois, je reprends le récit de mes aventures culinaires en Europe. Après Paris, j’ai passé trois jours à Bruxelles. C’était durant une fin de semaine, et une bonne partie des restaurants végétariens que j’avais repérés étaient malheureusement fermés le week-end.

  

Le vendredi soir, nous sommes allées chez Dolma. J’ai eu peur que nous ne puissions pas nous asseoir, car presque toutes les tables étaient réservées. Nous avons dû nous installer au bar, et même le bar s’est rempli rapidement. Je vous conseille donc de réserver une table si vous prévoyez y manger.

   J'ai commencé mon orgie de bouffe par l'assiette ci-dessus

Dolma est un restaurant buffet végétarien. La décoration est superbe et j'ai trouvé que la musique qui jouait était bien agréable.

On se sert soi-même au buffet, et autant de fois qu’on le désire. C’est un concept qui me plaît beaucoup, même si mon ventre m’envoie immanquablement de douloureux signes de satiété.  Le buffet est entièrement végétarien et les plats végétaliens sont marqués d’un V, mais c’était loin d’être toujours clair. J’ai demandé à un des employés de m’expliquer quels plats étaient végétaliens, mais je crois qu’il s’est trompé dans ses explications, car un plat soi-disant végétalien contenait visiblement du fromage.
 
 

J'ai voulu goûter au plus grand nombre de choses possibles, alors j'ai pris un petit bol de potage aux légumes, même s'il ne semblait pas des plus excitant. J'ai bien fait d'en prendre quand même, car il était renversant.

  

 Je n'avais déjà plus vraiment faim, mais j'ai pris une deuxième assiette.

  
Et une troisième! J’ai aussi commandé une bière belge, la Sara, que j’ai trouvée délicieuse.

  

Le buffet, offert le soir, coûtait 22 euros et incluait un dessert. La seule option végétalienne était cependant une salade de fruits. On pourrait faire mieux.

Exception faite du dessert, le buffet était sublime et j’y retournerais sans hésitation.

  

Il y a un magasin d’alimentation naturelle adjacent au restaurant. J’y ai acheté quelques denrées que je vous présenterai dans un billet ultérieur.

  

Dolma
329, Chaussée d'Ixelles
Bruxelles
Tél. (restaurant) : 02 649 89 81
Tél. (magasin) : 02 648 85 73
www.dolma.be

Heures d'ouverture :
Restaurant ouvert du mardi au samedi de 12 h à 14 h et de 19 h à 21 h 30.
Magasin ouvert du lundi au samedi de 10 h à 20 h 30.

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Promenons-nous un peu dans les environs.

Un tramway dans la ville. Un moyen agréable de découvrir Bruxelles quand on n'en peut plus de marcher.

Construction Art nouveau dans Ixelles. Léon Delune en est l'architecte.

Les étangs d'Ixelles

samedi 1 décembre 2012

Salade de kale à la poire et aux amandes tamari

2012 est l'année où j'ai mangé le plus de salades de chou vert frisé (kale). J'ai ajouté des feuilles de chou à plusieurs salades où je mélangeais différentes verdures (laitues, roquette, etc.), mais j'ai aussi concocté des salades à base de chou vert frisé, comme la salade kale de Noël de Crudessence.

  

Plus récemment, j'ai préparé la salade de kale à la poire et aux amandes tamari de Dans l'Armoire du Haut.

Salade et pizza

J'ai trouvé que c'était une très bonne salade. Le beurre d'amandes et les amandes la rendent spéciale. Dominique Dupuis recommande d'utiliser des amandes tamari, mais dit qu'on peut aussi mettre des amandes naturelles ou trempées. J'ai acheté les amandes tamari de Prana. Après réflexion, j'aurais dû faire sauter moi-même des amandes dans du tamari pour économiser. En plus, les amandes de Prana m'ont déçue, moi qui suis habituée aux amandes du commerce bien plus salées. Celles-ci manquaient de goût, mais dans la salade, ça ne changeait rien.
 
 Salade, luzerne, croustilles et sloppy joe

En raison de la poire et des amandes, cette salade de kale ne s'améliore pas au fil des jours. Elle reste bonne au moins 3 ou 4 jours, mais elle goûte moins frais à ce stade. Les feuilles de chou sont plus tendres, mais les poires commencent à avoir du vécu...

Mon copain n'a pas eu envie d'en manger, car c'était une salade trop sucrée pour lui. Les poires et le sirop d'érable de la vinaigrette étaient pourtant fort agréables.
 
Soupe de la récolte d'automne, salade, croustilles de lentilles et grilled-cheese vegan

Quels sont vos ingrédients fétiches dans les salades de chou vert frisé?